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  • Photo du rédacteurAfrica Mondo

Cohabitation religieuse en Afrique, cas du Bénin, en débat dans le Mois de l'Histoire des Noirs

"Parmi les êtres vivants figurent l'homme. L'une de ses particularités par rapport aux êtres vivants est qu'il est un être religieux. Cette préoccupation de l'homme de se soumettre à un principe supérieur et d'implorer son pardon et sa miséricorde remonte au temps préhistoriques plus précisément au Néolithique" selon l'un de nos participants à la troisième conférence du MHNA Bénin, Cohabitation religieuse en Afrique, cas du Bénin.



UNE CONFÉRENCE DE HAUT NIVEAU


La conférence s'est déroulée dans l'après-midi du dimanche 09 février 2020 dans les locaux d'Africa Mondo à Abomey-Calavi. Les discussions ont été modérées par Madame Mélina Seymour, Coordinatrice Générale du BHMA entre les panélistes Maître Bobos Adoho Maître spirituel, du Professeur Jérôme Alladaye, Historien des Religions et El-Hadj Youssouf Ligaly, Imam de la Mosquée Centrale de Cadjehoun. Ce débat de haut niveau et riche en réflexions a suscité bon nombre de réactions du public. Les panélistes experts ont vraiment assuré un débat de qualité avec la modération conduite sur mesure.Pour Maître Bobos, "Le vodoun est plus qu'une religion. Tout ce qui existe est une entité spirituelle. La diabolisation des religions endogènes demeurent une réalité qui minent nos sociétés africaines" en prenant l'exemple sur quelques faits réels dont il a été personnellement victime. Lesquels faits, constituent des freins aux brassages religieux.

Prenant la parole, le Professeur Jérôme Alladaye a mis un accent particulier sur le fait que "le Vodoun n'est pas une religion polythéiste." Pour lui, "la religion Vodoun est une religion monothéiste. Puisque c'est un seul Dieu qui est adoré que les adeptes prient par l'intermédiaire de ses sujets (Sakpata, Ogoun, Gambada...)." Et maître Bobos de saisir l'occasion pour rappeler que le Vodoun n'est pas une religion mais bien au-delà ; il s'agit d'un haut niveau spirituel.Dans cette perspective de cohabitation religieuse, l'Imam El-Hadj Youssouf a souligné qu'il "épouse cette cohabitation religieuse à travers la célébration de mariages interreligieux" qu'il préside lui-même. Unanimement, les panélistes ont reconnu qu'il n'y a pas de religion qui soit supérieure à l'autre et qu'il faille reconnaître que toutes les religions sont à la recherche de Dieu.


Accompagné des diverses interventions du public, ce débat a vraiment ému les cœurs et ravivée la flamme de l'unité entre les religions et les croyances endogènes.Le Bénin est un exemple de bonne cohabitation religieuses et aurait certainement des leçons de bonnes pratiques à enseigner aux pays occidentaux.Pour conclure ces précieux échanges, des cadeaux confectionnés par les partenaires d'Africa Mondo ont été offerts aux panélistes.



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